Mwenga : Deux jeunes commerçants torturés et dépouillés de plus de 89 millions de CDF, à Kalama, par les miliciens Maï-Maï Malaika.

  Ce samedi 10 mai 2025, une scène d’une brutalité inouïe se déroule dans le village de Kalama en territoire Mwenga au Sud-Kivu. Deux jeunes commerçants, porteurs d’espoir de leur famille,  de vitalité juvénile et de courage en ces temps critiques et de sacrifice pour tous, des rares qui supportent encore l’économie de la province et de toute la région orientale de la RD Congo sont tombés entre les griffes de tristement célèbres miliciens Maï-Maï Wazalendo dit Malaika dirigés par un certain Ngama non autrement identifié et son complice connu sous le sobriquet de Fimbo ya Musa. Le crime de ces deux ambulants, détenir la somme de 89 650 000 francs congolais, fruit de leur dure labeur et destinée à l’achat de quelques denrées et autres marchandises essentielles pour leur survie et celle de leur famille respective. Des navettes courantes et sans encombres, d’ordinaire.

Ces paisibles citoyens ont été sauvagement appréhendés, brutalisés et par-dessus tout  accusés, sans la moindre preuve, de collision et d’intelligence avec l’Armée Revolutionnaire Congolaise, ARC, de l’AFC-M23. Ils ont ensuite été soumis aux tortures corporelles barbares et inhumaines. Ces jeunes  commerçants ont été soumis à un dilemme macabre : la mort ou l’abandon « volontaire » de leur argent, en signant la correspondance ici incorporée. Un acte odieux qui révèle d’une véritable nature criminelle de ces groupes armés : des bandits sans foi ni loi qui terrorisent et dépouillent la paisible population sous-prétexte d’attaquer les zones sous-contrôle des révolutionnaires.

L’ignominie ne s’est pas arrêtée-là. Même le motard qui transportait ces deux commerçants a également subi le même traitement inhumain et dégradant. Pendant plus de 48 heures, ces victimes innocentes ont enduré des flagellations répétées sur les fesses, des supplices physiques et morales insoutenables. Leurs derrières ont été sérieusement mutilés, comme ils les ont présentés devant témoins.

Contactés au téléphone, aucun des chefs de gang n’a été joignable.

Ce n’est ni plus ni moins qu’un acte de vol et de pillage perpétré contre des honnêtes citoyens  de Mwenga. Cette tragédie met en lumière l’urgence d’une action forte pour rétablir la sécurité et la justice dans notre région.

Combien de temps encore la population devrait-elle vivre sous la menace de ces groupes armés. Il est impératif que les autorités  prennent des mesures immédiates pour arrêter le plus vite possible ces criminels et garantir la protection de tous les citoyens. Trop c’est trop pour Mwenga, devenu aujourd’hui le sanctuaire de plusieurs groupes MaiMai dits Wazalendo.

 Par Darius kitoka

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