La situation des défenseurs des droits humains, les journalistes et des médias en R.D.C a été périlleuse au cours du mois de Février de l’année en cours.
C’est Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI), une organisation de droit congolais à mandat régional œuvrant pour la promotion de la paix et la protection des défenseurs des droits de l’homme.
De la période allant du 1er au 29 Février, cette structure rapporte quarante-six nouveaux cas de violations et abus contre les défenseurs des droits humains, les journalistes et les médias en RDC. Cela justifie la détérioration de l’aspect sécurité des droits humains au regard du rapport de mois de Janvier qui répertorie seulement vingt cas pourtant au réveillon de la tenue des élections.
Abordant les cas des journalistes et des médias, selon ce feuillet, plus au moins vingt-sept professionnels ont été entre autres assassinés, séquestrés, arrêtés et sous poursuite devant les instances judiciaires.
Il s’agit, à titre illustratif, d’un journaliste assassiné par un élément Forces Armées de la R.D.C à Irumu dans la province de l’Ituri alors qu’un autre était arrêté par la police à Getty dans la même province.
Dans la province du Nord-Kivu à Goma, un journaliste a été agressé et dépouillé de son matériel de travail par des inconnus alors qu’il revenait de son travail. Ci-dessous la présentation succincte du déroulement de ces violations suivant les circonstances, les lieux, les présumés auteurs et l’état actuels des victimes.
Par ailleurs au Sud-Kivu, trois journalistes demeurent devant la barre, dont deux devant le parquet général du Sud-Kivu et un dans un dossier déjà fixé au tribunal de grande instance de Bukavu.
Quant aux activistes pro démocratie, dans la ville province de Kinshasa, onze ont été arrêtés par les services de renseignement alors qu’ils manifestaient devant le palais du peuple pour dénoncer l’agression de la RDC par le Rwanda et l’occupation pendant six cent jours par les rebelles du M23. Deux autres vivent sous-menaces de mort de la part des personnes se réclamant appartenir aux services de renseignement ; lit-on dans ce document.
Et au PPI d’ajouter que dans la province du Maniema précisément à Kindu, quatre militants de la Lucha ont été arrêtés alors qu’ils étaient en pleine manifestation dans cette ville.
Pendant ce temps, dans la même partie de la République, un défenseur des droits humains vit sous menaces de mort de la part des militaires FARDC pour avoir dénoncé leur présence dans des carrés miniers.
Par Jeannot KALENGA