Selon certaines analyse, la RDC n’a aucun allié stratégique parmi les pays membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies. La preuve est venue de la dernière cession urgente convoquée urgemment sur demande de la RDC à travers sa Ministre des Affaires étrangères Kayikwamba.
Le dimanche 26 janvier 2025, la Ministre congolaise en charge des Affaires étrangères a demandé au Conseil de sécurité des sanctions ciblées, dont notamment le gel des avoirs des décideurs politico-militaires responsables de l’agression; l’imposition d’un embargo sur les minerais étiquetés comme rwandais (coltan, étain et or); la révocation du statut du Rwanda en tant que contributeur des troupes aux missions de maintien de la paix des Nations unies ainsi que l’instauration d’un régime de notification systématique pour toute vente d’armes au Rwanda. Après sa prise de parole dans cette session extraordinaire, les autres membres présents se sont prononcé pour émettre leur position sur le conflit entre le Rwanda et la RDC. Selon l’ordre alphabétique, voici l’économie des déclarations de chacun de ces pays membres. Pour la Chine, le M23 doit impérativement reprendre les discussions politiques et à cesser tout recours à la force. La France, elle, insiste sur l’absence d’une issue militaire à ce conflit et appelle à une reprise immédiate du dialogue. Elle soutient les processus engagés à Nairobi et Luanda, affirmant que seule une solution politique est envisageable. Les États-Unis réitèrent qu’il ne peut y avoir de solution militaire à la crise en RDC. Ils encouragent la reprise des négociations et apportent leur soutien aux efforts du président Kenyatta dans la médiation avec le M23. La Russie attribue l’instabilité dans l’Est de la RDC à l’héritage colonial et appelle à une reprise des négociations. Elle souligne la nécessité de flexibilité des deux parties pour éviter le pire et trouver une solution durable. Le Royaume-Uni demande à la RDC et au Rwanda de retourner urgemment à la table des négociations, estimant qu’il n’existe pas de solution militaire au conflit.
Ainsi, la RDC l’a-t-elle appris à ses dépens et le gouvernement de Kinshasa doit comprendre que sans allié sur le plan international, aucun membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies n’a condamné le Rwanda, ajouté cela à la fragilité des institutions au pays et des ambitions démesurées du régime en place comme celle de changement de Constitution pour se maintenir au pouvoir, la coupe semble pleine. Le pouvoir de Tshisekedi Tshilombo devrait s’en rendre compte pour rectifier le tir. Il est encore temps. La communauté internationale appelle au dialogue au lieu de prendre de sanction contre un envahisseur avéré.
Darius KITOKA.