Elections au sein de la Task Force Communication au Sud-Kivu : contestations et tensions élisent domicile

Une tentative de conciliation entre le chef de division de la communication et médias et le coordinateur de l’UNICEF, regroupant les anciens et nouveaux membres de la Task Force Communication, s’est soldée par un échec le 25 juillet 2024.

La Task force, entant qu’une structure multisectorielle mise en place pour appuyer efficacement les différents programmes sectoriels afin d’atteindre leurs objectifs en matière de communication et de participation communautaire avec  pour objectif de mettre en place un cadre de concertation multisectorielle des acteurs de la communication plus dynamique , est secouée en deux équipes.

 Il s’agit de l’ancienne équipe disqualifiée par la Division de communication et Médias et la nouvelle équipe dite de la crise sélectionnée par la Division pour le souci de l’ordre.  

Pour appuyer la nouvelle équipe de crise, le Ministre chargé de Communication et Médias a sorti un arrêté justifiant le pourquoi de la situation.

 En ce sens, les responsables de l’UNICEF ont convoqué des assises mettant fin aux confusions dont l’objectif principal est l’organisation des élections. Malheureusement ces discussions, qui portaient principalement sur l’organisation des prochaines élections entre le comité de Task Force, en dépassement de mandat, et le comité de crise  n’ont pas permis de dégager un consensus.

L’atmosphère s’est tendue lorsque le Chef de Division a quitté la salle de réunion de manière abrupte, marquant ainsi son désaccord profond avec le déroulement des discussions. Ce geste a été perçu comme un manque de respect par le partenaire UNICEF.

Selon  le Chef de Division, le non-respect de l’arrêté ministériel par le partenaire est perçu comme un obstacle majeur dans la coopération entre l’UNICEF et la République Démocratique du Congo et un acte déshonorant. Ces propos, perçus comme un manque de respect envers l’autorité hiérarchique, ont contribué à détériorer davantage le climat de travail.

Par ailleurs, les représentants de l’UNICEF ont pris l’initiative d’organiser les élections sans attendre l’accord de la Division. Cette décision unilatérale risque d’aggraver les tensions internes, de remettre en question la légitimité du processus électoral et il y a crainte pour l’UNICEF de trouver des gros conflits avec le Ministre dans les jours avenirs.

Cette crise interne met en péril la cohésion de l’équipe et pourrait avoir des répercussions sur les activités de l’UNICEF. Il est urgent de trouver une solution pour apaiser les tensions et permettre à l’organisation de poursuivre ses missions humanitaires.

Par MARIAMU KITOGA S.