On assiste à un phénomène peu ordinaire où les institutions sanitaires soignent des cas d’avortement non assistés et qui relèveraient d’une pratique peu recommandable.
Dans la matinée de ce mercredi 23 octobre 2024, sur la route nationale numéro 5, dans les escarpements de Nyamuhoza, près du village de Nyantende, un fœtus abandonné a été retrouvé, emballé dans un sachet.
Un autre cas a été enregistré le mois d’août dernier au quartier Panzi.
Le Président de la Société Civile du groupement de Mudusa, Monsieur François MUBALAMA, qui confirme l’information, condamne fermement ce énième cas d’avortement.
Il appelle les autorités à mener des enquêtes, afin de retrouver les responsables, pour qu’ils répondent de leurs actes; il rappelle également que l’article 166 du Code Pénal de la République Démocratique du Congo prévoit et condamne la femme qui volontairement se serait fait avorter, à une servitude pénale de 5 à 10 ans de prison.
Ce malgré la Résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies et du Protocole de Maputo qui parlent et autorise l’avortement à condition qu’il soit assisté par un spécialiste en la matière.

Par Divine BABINGWA