cet atelier vise à déterminer la coordination des interventions à l’appui de la feuille de route, en spécifiant notamment les tâches qui seront mises en œuvre et soutenues par les Gouvernements Central et provincial, les Nations-Unies, les Partenaires techniques et financiers et les ONGs internationales. Cela facilitera de saisir l’opportunité comme point de plaidoyer mais aussi, permettre de contribuer à la propitiation du processus de transition par le Gouvernement Provincial, ainsi que de mobiliser les ressources nécessaires d’appui à la transition au sud Kivu, auprès des autres partenaires bilatéraux et multilatéraux.

Prenant parole, le chef de l’exécutif provincial a précisé qu’après plus de deux décennies d’appui au Gouvernement de la *RDC*, l’heure était venue pour la *MONUSCO* de se désengager et d’assurer le transfert des responsabilités aux autorités de la RDC à travers un plan de désengagement pour un retrait progressif apaisé et responsable.
Pour combler le vide qui résulterait du désengagement de la MONUSCO, suivi de l’installation de l’équipe provinciale intégrée de transition * »l’EPIT « *, qui a permis de produire une feuille de route provinciale environnant 57 millions de dollars, laquelle a été validée au niveau provincial et National. Jean-Jacques PURUSI SADIKI, Gouverneur de province

Cette feuille de route provinciale s’articule sur quatre axes prioritaires à savoir la protection des civils et sécurité, le renforcement des institutions de l’État et État de droit,l’Appui au P-DDRCS,la logistique et les opérations pour un coût total d’environ 57 millions USD.
Prennent part à cet atelier, les membres du secrétariat technique conjoint, le Gouverneur de province du sud Kivu, les ministères sectoriels concernés, plus particulièrement ceux de l’intérieur, du Plan, de la Justice, de travaux Publics et des transports , le secrétariat exécutif du Gouvernement, le secrétariat de l’EPIT, les services techniques, les représentants du P-DDRCS, PNC, FARDC, de la Protection civile,les administrateurs des territoires des zones prioritaires concernées (Fizi, Uvira, Mwenga, Kalehe et la ville de Bukavu et ses environs ainsi que les membres de la société civile.
